Qu’est-ce qui fait un grand cuisinier ?

Tout comme certaines personnes ont des caractéristiques physiques et de tempérament qui en font de bons coureurs de marathon, des pianistes ou des videurs de bar, d’autres ont ce qu’il faut pour devenir des cuisiniers supérieurs. Ces individus sont souvent décrits comme possédant un « talent », un « sixième sens », une « touche magique ».Quelque chose de spécial qui élève tout aliment qu’ils préparent, qu’il s’agisse d’œufs pochés ou de poitrine de veau, en une sublime expérience. Qu’est-ce qui distinguent ces personnes d’autres cuisiniers bien intentionnés? Certaines personnes naissent-elles avec un tel talent ou s’agit-il simplement d’une question d’éducation? Quel est exactement le «bon matériel» dans la cuisine? Près de deux douzaines de chefs réputés, professeurs de cuisine et auteurs, ont récemment cherché des réponses à ces questions. Les réponses étaient aussi variées qu’un menu chinois, mais un fort consensus s’est dégagé dans certains domaines.

Un métier exceptionnel

Les qualités d’un cuisinier exceptionnel s’apparentent à celles d’un promeneur d’équilibre: une passion constante pour la tâche à accomplir, un courage de sortir des sentiers battus et un sens de l’équilibre impeccable. Si vous n’avez pas cet amour et que l’on entend par là l’appréciation et l’amour pour les ingrédients, vous ne ferez certainement rien, et devenir cuisinier des meilleurs restaurants Torreilles restera un rêve et un but inachevés. C’est comme être un musicien. Vous pouvez apprendre à n’importe qui à jouer du piano, mais il y en a quelques-uns qui font vraiment ressortir la mélodie. Soyez cette personne exceptionnelle possédant les qualités d’un cuisinier extraordinaire. Tous les sens, en particulier le goût et l’odeur sont impliqués.

Un métier de passion

A  noter qu’il y a beaucoup de gens qui ne sont pas des cuisiniers naturels mais des gens qui aiment cuisiner. Ils semblent tout intellectualiser. Ils n’ont pas ce sentiment naturel qui va entre les mains et le cœur, la leur est entre les mains et le cerveau. Les références répétées au côté tactile de la cuisine ont été l’une des coïncidences les plus frappantes des entretiens. Beaucoup ont fait remarquer que les meilleurs cuisiniers, comme les acheteurs zélés dans un sous-sol bon marché, ne peuvent garder leurs marchandises à l’écart. Ils caressent à jamais la nourriture, la sondent, la poussent, la tirent.